MALIBA EN LIVE
On est tous d'accord que des matchs couperets doivent débuter à la même heure. Mais ici, on a vu autre chose.
Après la seconde période où Zoman mène 1-0, de retour d'oxygénation, les joueurs devraient reprendre le match illico Presto. Que nenni, selon le monsieur, ici en image d'illustration, le doigt pointé en direction de l'arbitre central. Tant que de l'autre côté à Abidjan, les joueurs de l'Africa et de la Jcat n'étaient pas eux-aussi sur l'aire de jeu, il n'y aurait pas de reprise.
Et pourtant, au Champroux, la première mi-temps où les Aiglons ont mené dans le temps additionnel (1-0), le match a duré plus que prévu. Normalement celui de Yamoussoukro devrait reprendre, sans s'en référer à l'autre match. Le faire ainsi c'est donner un temps de repos conséquent aux joueurs du Zoman et Wac.
Mais comme chez nous, on ne met jamais les hommes là où il faut, à la place qu'il faut, bonjour la méconnaissance, l'amateurisme, la mauvaise foi et la magouille.
D'autre part l'Africa Sports a été victime d'un but injuste de son adversaire. La balle n'avait même pas franchi la ligne de but. L'arbitre l'a accordé au forceps, au grand dam d'un joueur Oyé qui a protesté et s'est vu injustement sanctionné par un carton rouge. L’Africa au finish a gagné 2-1 mais reste à quai de la Division 2.
À qui profite le purgatoire de l'Africa Sports dans notre football ? Pas au président de la Fif, lui qui a fortement besoin de ce club pour redorer le blason de son championnat terni par un manque d'engouement. YID doit voir du côté de ses hommes qui sont de véritables plaies, que dis-je des fanatiques exacerbés d'un club et qui ont une haine viscérale au rival. Il doit les sanctionner durement.
Le football ivoirien, tel que conçu par des mains obscures et certaines qui ne connaissent pas les règles, ne va jamais sortir de l'auberge...