MALIBA EN LIVE
« Entendons-nous bien. Et levons toute équivoque. Pour ceux qui ont la paresse de lire et qui raffolent (à bras raccourcis) croire lire dans la pensée d'autrui. Ou qui lisent comme un automate pour réagir et non pour comprendre.
Mon plaidoyer est une alerte significative de ce que le football national malien pourra perdre, dans les jours à venir, à l'international, confronté à la rigueur de la loi, si contraignante, pendant qu'y obéir aussi aux droits de l'individu et des intérêts de la Nation ne trouble jamais l'ordre social. Enfin, mon plaidoyer ne va pas à contre-courant de l'impunité, en demandant à la justice de ne pas faire son travail, mais il se veut sien de cette pensée d'un Commissaire de Gouvernement européen : la liberté, surtout provisoire, est un droit, les restrictions sont une exception !
Dans une note de 10 Pages, reçue hier de la CAF, et adressée à toutes les Associations Membres du football panafricain, il est fait mention du Dépôt de Candidature pour les Postes de Président, de Membres du Comité Exécutif et Membres de la CAF au Conseil de la FIFA, au plus tard dans 1 mois, précisément le 12 Novembre, l'élection quant à elle aura lieu le 12 Mars 2025 en Égypte.
Privé de liberté de mouvement pour préparer ses dossiers et mener campagne auprès des 54 autres pays de la CAF, Bavieux a surtout besoin de liberté provisoire ou conditionnelle (c'est selon les termes) pour se succéder à la CAF et à la FIFA et par ricochet, c'est bien le Mali qui a besoin de cette onction de la justice qui est un droit pour ne pas perdre, pendant des décennies encore, des avantages et privilèges qu'offre une place dans les instances du football international.
Pour rappel, les 2 places de l'Afrique Francophone à la FIFA sont gardées par le Mali et le Benin ; et la Côte d'Ivoire, à travers le nouvel élu de la Fédération, Idriss Yacine Diallo se positionne pour chiper la place de Bavieux. Ceci, s'il se réalise, est un affront et un désaveu pour notre souveraineté, dans le contexte politique actuel du Mali. Et qui rappelle mot par mot, jour pour jour, après 18 ans, ce qui s'est passé en 2006, lorsque Salif Keita (Paix à son âme), malgré les injonctions du Président de la République d'alors, refusa de parrainer le candidat Amadou Diakité afin de lui laisser rempiler, mais le Ballon d'or laissa ainsi Jacques Anouna de la Côte d'Ivoire prendre la place du Mali à la FIFA !
Au Sénégal voisin, malgré une adversité féroce à l'interne, il ne viendra jamais aux autorités du pays de la Teranga, depuis 1960, et à ses fils et filles de se faire des croc-en-jambe pour s'éliminer dans les instances de décisions internationales en tout genre. C'est pourquoi, avec leurs entraides par tous les moyens, les sénégalais, pullulent dans toutes les hautes sphères internationales (FAO, Francophonie, Cour Internationale de Justice, CIO, Envoyés Spéciaux à travers le monde etc....) et s'envoient les retombées (la dernière prise fut exactement la FIFA, où Fatma Samoura a pris la commande du football mondial en faisant rejouer un match de la FIFA de son pays, pour la première fois dans le monde, ce pour........une faute d'arbitrage. Chato Cissé au Parlement Panafricain, Hamane Niang FIBA Monde ont été lâchés ici ; le Mali et les maliens ne se sont même pas émus de les voir perdre leur fauteuil international, les laissant se faire dévorer par la coalition internationale....
Bavieux a donc besoin de cette liberté conditionnelle pour défendre sa place à la CAF et à la FIFA afin de mener une campagne égalitaire contre ses adversaires, disons contre la candidature ivoirienne, après la claque et le drame de Bouaké que le Mali a subis en février dernier.
Bavieux en a droit et les autorités politiques et judiciaires doivent lui offrir cette magnanimité, puisque LA JONCTION entre la politique sportive du Colonel Assimi Goita en ce moment (offrir à la jeunesse sportive plus d'une demie douzaine d'infrastructures sportives) et les bénéfices que le mandat de Bavieux à la CAF et à la FIFA ont engendrés, depuis 2021, EST UN PARAMÈTRE DE NOTRE PLAIDOYER.
Pour ceux qui en doutent, résumons notre réquisitoire.
Grâce à cette place du Mali dans ces instances internationales sportives, Bavieux a contraint à faire séjourner à Bamako, et le Président de la CAF et le Président de la FIFA (cela ne s'est jamais passé avec ce dernier et pour la CAF, cela date de....2002), avec des retombées très très significatives : un Hôtel 5 Étoiles de 6 niveaux, un Stade de 12 500 Places, 3 Terrains gazonnés, bref, le plus grand centre technique ultra moderne au Sud du Sahara dont les travaux (90 % de finition), pour plus de 5 milliards de francs CFA ont apporté une plus-value à l'économie locale ainsi qu'un lifting à la ville de Bamako dans sa peri-urbaine longtemps négligée. Sans compter l'érection des sièges des Ligues de Football qui se dressent esthétiquement dans toutes les régions du pays.
C'est grâce à l'entregent de Bavieux que la CAF, dans une diligence absolue et déconcertante, a vite fait d'homologuer plusieurs stades régionaux ainsi que le Mamadou Konaté, afin d'accompagner la politique nationale sportive du Président de la Transition.
Il nous revient de révéler publiquement, par exemple, que si ce n'était pas la dextérité de Bavieux, à l'ouverture de la CAN en Côte d'Ivoire, les Aigles allaient être déstabilisés par un rapport accablant des Auditeurs de la CAF sur le site d'hébergement, un impair du coach, accepté par la délégation du Mali, rien que pour un parcours honorable de la sélection nationale.
Les gains d'une place dans les instances décisionnelles internationales sportive sont du côté des ressources humaines aujourd'hui, après une traversée de désert de 18 ans : C'est par exemple l'ancienne capitaine des Aigles du Mali Fatou Camara au Projet FIFA sous régional, basé à Dakar, Fatoumata Guindo du CONOR à la Commission Football Féminin de la FIFA, Sékou Massire Sylla des 11 Créateurs à la Commission Inter Clubs de la CAF, Dr Adama Sangaré à la Commission Médicale CAF, Toubaye Koné à la Commission Juridique UFOA, Me Boubacar Karamoko Coulibaly à la Commission Juridique CAF, Sidi Békaye Magassa à la Commission Compétition UFOA, de même que le Général Diabaté, le Ministre Abdoulaye Diop à la Commission Bonne Gouvernance FIFA, Mady Diallo Coordinateur des Compétitions CAF, Mamadou Diallo à la Zone UFOA A à Banjul en Gambie, Ibrahim Haïdara au Département panafricain des Arbitres, Boubou Traoré Penny Penny parmi les 20 Arbitres Professionnels africains, l'obtention au niveau de la CAF (par un tour de main) de la Licence PRO pour une vingtaine d'entraîneurs désormais sécurisés pour postuler dans le monde entier...... et puis pour la première fois dans l'histoire du football malien, un Président de Ligue, notamment Sikasso, dans la Commission CAF des Commissaires de Matchs (sa dernière supervision date de la semaine passée à Abidjan pour Burkina Faso - Burundi).
Il serait fastidieux d'y citer toutes les retombées, mais terminons avec cette bonne nouvelle qui va prouver au Chef de l’Etat que ses efforts pour un rayonnement sportif de ses compatriotes (les priorités existent pourtant ailleurs) n'ont pas été vains et qui va faire du bien aussi pour le public sportif, l'économie nationale et les joueurs U20 éliminés, la mort dans l'âme, du Tournoi Zonal UFOA A, bonne nouvelle disais-je, si on laissait à Bavieux toutes les coudées franches pour se démener davantage pour le pays, en attendant qu'il prouve son innocence ou qu'il soit confondu le jour où la justice de son pays aura besoin de lui : c'est l'organisation de la CAN U20 prévue en 2025.
L'Etat malien possède les infrastructures sportives adéquates pour l'organiser, mais c'est la fédération qui porte le projet à la CAF, face à d'autres nations ambitieuses qui font de la messe sportive africaine un projet de développement, comme le Mali ; et face à des pays arabes, capables au pied levé de l'organiser. Sans une influence dans la prise de décision, au sein de la CAF, difficile de l'obtenir. Ne nous leurrons pas.
Bavieux est donc en synergie avec ce vœu de l'Etat malien pour valider la CAN U20 au Mali, une CAN qui permettra de faire d'une pierre plusieurs coups dont le plus retentissant est que les poulains de Soumaila Coulibaly reviendront dans la compétition et prouver, par un sacre continental ultérieur à domicile, que lui et ses enfants ont été vite enterrés !
Mon plaidoyer encore est de permettre à Bavieux de préparer ses dossiers et de mener sa campagne contre le candidat ivoirien en toute égalité. Pour le seul bénéfice du Mali, car comme le disait quelqu'un en 2012, lorsque Kola Cissé, le Président de la Fédération à l'époque, voulait récidiver contre Amadou Diakité qui avait déjà perdu la place de la FIFA sous Salif Keita, pour récupérer la place de la CAF et s'y loger lui-même, Bavieux est le meilleur cheval sur lequel il faut miser, quand bien même il n'est pas le seul malien pour qui le poste a été créé.
En effet, il n'existe pas au Mali, d'ici le 12 Novembre (nous pesons nos mots), il n'existe pas un malien qui puisse postuler, mener une campagne dans la jungle sportive africaine et obtenir la moitié des suffrages des 55 fédérations affiliées à la CAF. Surtout quand l'adversaire, auréolé d'un Trophée Continental s'appelle la Côte d'Ivoire »